Patrimoine naturel, culturel, historique et religieux

C'est un village riche en patrimoine historique avec son église, son manoir Thomas Bohier, de nombreuses loges de vignes, ainsi que ses lavoirs et ses moulins.

L’église Saint-Martin a été construite à l’emplacement de la bataille où les Tourangeaux auraient poursuivi et battu les Normands en 903. Rajeunie par une  restauration sous le Second Empire, elle comporte une nef centrale d’origine romane, encadrée au nord par une nef du XVIe siècle et au sud, par une nef plus  courte de deux travées de la fin du XVe ou début du XVIe siècle, la base d’un clocher dont l’étage comporte des arcatures romanes en plein cintre, et enfin à l’est une chapelle de 1518.

À l’ouest, le portail roman est d’une belle richesse décorative : plusieurs archivoltes de palmettes finement découpées retombent sur des tailloirs et chapiteaux à personnages et feuilles d’acanthe. Adossée au pignon du collatéral nord, subsiste une chaire de lecteur(e) datant du XVe ou du XVIe siècle.

Le chœur est un bel exemple du style gothique de l’ouest. Sa voûte est portée par neuf ogives qui retombent sur d’élégantes colonnettes. La clé est sculptée d’un roi bénissant et tenant un sceptre.

Cette église renferme dans le collatéral Nord, une Piéta en pierres sculptée au début du XVIe siècle. Deux fragments de vitraux datant du XVIe siècle, représentent Sainte Barbe avec sa tour et Saint-Fiacre avec sa bêche.

L’église est inscrite au titre des Monuments Historiques depuis le 19 juillet 1926. Elle a subi en avril 2015, un incendie qui a provoqué d’importants dégâts. Depuis le 21 septembre 2019, l’église a rouvert ses portes. Près de quatre années d’efforts et de travaux auront été nécessaire pour que l’édifice retrouve toute sa  splendeur. 


N’hésitez pas à venir la découvrir et ou redécouvrir lors des journées du patrimoine.

Le manoir inscrit depuis 1926 à l’inventaire des monuments historiques est une demeure renaissance du XVI la construction serait attribuée e siècle dont à Michel Estève, curé de la paroisse. Il fut ensuite la propriété de Thomas Bohier, surintendant des Finances de Louis XI à François 1er mais également Maire de Tours.

Il prit également part à la reconstruction du château de Chenonceau avec son épouse Catherine Briçonnet. 


Le 3 février 1969, le Syndicat d’Initiative fondé dix ans plus tôt (qui deviendra par la suite l’association Les Amis du Manoir Thomas- Bohier en 2002) par une  assemblée de vignerons, de commerçants, d’artisans et de sympathisants, décide par la voix de ses présidents successifs Roger Manceau et Bernard Capet de racheter le manoir voué à la ruine afin d’en faire leur siège social. Avec beaucoup d’énergie mais aussi grâce à la récupération, comme l’escalier à vis récupéré dans la Vienne ou le carrelage à l’ancienne provenant de la place Plumereau à Tours. 

En 1975, le Syndicat d’Initiative trouve les fonds nécessaires pour entreprendre la rénovation de la façade du Manoir et met une touche finale aux travaux de restauration, le 29 septembre 1984 en installant une copie en tuffeau de la statue Saint-Michel d’un mètre vingt sur le faîtage de l’édifice. Au final, trente ans de travaux furent nécessaires à une équipe d’une douzaine de bénévoles passionnés, aidés par des artisans pour démolir, déblayer et restaurer les trois niveaux du manoir.


Le manoir se veut un lieu de rencontre et d’échanges des diverses associations, un espace culturel accueillant artistes, conférenciers et expositions, un lieu de
promotion des produits locaux.

 

Contact :
Christophe Lagorce, (Président)       Tel : 06 32 09 23 44
Hélène Gaivort, (Vice-Présidente)    Tel : 07 82 78 88 55
amis.thomasbohier@gmail.com
Site : amisdumanoirthomasbohier.fr

Le Moulin de Nitray
L’existence du moulin de Nitray est connue antérieurement au XVIe siècle, il semble appartenir à la terre de la seigneurie de Nitray (château voisin) depuis 1518.
S’ensuivent ventes et successions à différents propriétaires jusqu’en 1779. Moulin banal jusqu’à la Révolution, un contrat indiquait à partir de cette époque que la navigation sur le Cher étant assez importante, le propriétaire était tenu d’entretenir une voie marinière.

En 1822 des actes décrivent les mécanismes du moulin. « Le moulin est à blé avec 4 paires de meules et machinerie à Tan, le tout entraîné par une roue en dessous à mécanisme d’élévation en fonction des fluctuations du niveau de la rivière, de type moulin-pendu, antérieur à la révolution ».
Pierre-Nicolas Saint -Bris, propriétaire du moulin du Temple à Amboise sur l’Amasse, loue puis achète la concession du moulin de Nitray pour agrandir sa production d’armes et autres objets en fer étiré, la force hydraulique du Cher. Le Cher ne fut canalisé qu’entre 1830 et 1840 ; ce n’est qu’à cette époque que le
barrage fixe fut remplacé par un barrage mobile à fermettes et aiguilles.

En 1922, un nouveau propriétaire le loue à un ingénieur qui transforme le moulin en usine produisant de l’électricité. En 1942, le moulin est en partie détruit par un incendie dont les causes sont demeurées mystérieuses. C’était la période d’occupation ; le moulin était situé non loin de la ligne de démarcation, coté zone occupée. En face, l’éclusier était en zone libre, le Cher était à cet endroit un lieu de passage clandestin. Heureusement, à partir de 1950, le site fut réhabilité. Il est  maintenant inscrit aux Monuments Historiques.

 

En montant vers Coulaine au lieu dit du « Le Moulin à Vent », vous pourrez admirer les vestiges d’un moulin cavier au milieu des vignes. Les archives connues à ce jour font ressortir une mention « en cours de démolition ».

Pouvons-nous supposer que la lourde imposition sur les moulins à cette époque aurait découragé le meunier ?
Ce moulin-cavier, au milieu des vignobles martinois, a-t-il fonctionné ? A-t-il seulement eu un jour des ailes ? Le vent était-il suffisant à cet endroit ? C’est un moulin qui sert maintenant de rendez-vous de chasse, un moulin qui fait rêver mais qui n’a peut-être jamais eu d’histoire
.

 

Le Moulin de l’étang de Battereau
C’est un moulin qui est invisible pour un simple promeneur ! La propriétaire actuelle le garde à l’abri des regards et pour cause : toute la machinerie est à l’intérieur de sa maison ! La propriété a été transformée en chambre d’hôtes.

Il existe 3 lavoirs dans notre commune :
– Le lavoir de Battereau
, rue du Moulin.
– Le lavoir de Fombèche, rue du lavoir.
– Le lavoir de la Fontaine Saint-André, situé près de la route D140, au sud-ouest

 

 

Construite en 1965, la « grande Bouteille » de Saint-Martin-le-Beau est toujours bien en place route de Montlouis, à l’entrée de la commune.

Impossible de ne pas la voir lorsque l’on passe sur cette route. Elle demeure un repère pour tous les Saint-Martinois, mais avant tout, un symbole au cœur des terroirs de l’appellation Montlouis. Elle fut édifiée par des membres du syndicat d’initiative de l’époque : Bernard Capet, maçon constructeur, Louis Giraudon, peintre, et David Millet maréchal-ferrant pour le gabarit.

Elle fait aujourd’hui partie intégrante du patrimoine local de la commune.

Eglise de Saint Martin le Beau
Eglise de Saint Martin le Beau